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Ce matin le nature a fait un beau cadeau aux bordelais... découvrez plutôt cette vision insolite...
Notre Garonne avait ses vapeurs...
Travaillant au onzième étage, vite vite j'ai sorti l'appareil pour j'ai pu saisir ce phénomène faisant hésiter entre naturel et surnaturel.
Bon... et si les petits hommes verts ou les termites géantes veulent débarquer... le stade Chaban Delmas est prêt pour l'atterrissage...
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Puisque décidément cette année Noël est au balcon, nous avons profité du beau soleil pour faire une promenade détente.
Sortie chiens, il ne fallait pas rater cette légère brume matinale dans mon parc favori...
Puis direction Bordeaux où règne un petit air de printemps...
... et un petit air de Noël quand même...
Un détour par le parc de la mairie ...
qui malgré son air paisible héberge un ENORME monstre...
Vous avez vu ce goulu !... il a gobé le palais Rohan et la cathédrale en hors d'oeuvre...
et une pôôôôvre dame en dessert !...
La forêt vierge in Bordeaux et... regardez bien...
Il y a même des petits oiseaux, si si... ouvrez les yeux, il y en un au-dessus de la fleur rose et un autre plus à gauche. Je sais, ce n'est pas évident mais je n'ai pas un zoom ultra puissant...
Bon, poursuivons...
des petits bouts de cathédrale,
Et la tour Pey Berland juste à côté...
Et, puisque c'est le jour de Noël, de bien jolies crèches :
Crèche de la cathédrale St André
Crèche de l'Eglise de Mérignac
Joyeux Noël à Tous.
PS . Quichottine qui s'inquiète de ma santé !... comme c'est mignon de ta part... mais trop tard !... il m'a mangée !!!!!
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Noël approche... les souvenirs affluent...
Cette fête n'est plus aujourd'hui ma tasse de thé mais je suis habitée de très belles images et de bons moments qui ont jalonné, année après année, cette fête traditionnelle...
Quand les enfants étaient petits, nous avions chacun une grande chaussette de Noël que nous posions au pied du sapin et que nous remplissions au gré de nos envies, petites attentions les uns pour les autres, cadeaux parmi les cadeaux. Les parents dénichaient des bricoles, des gadgets... les enfants puisaient dans leurs trésors. Et la chaussette se remplissait en attendant Noël.
Un jour j'ai eu une idée lumineuse (le croyais-je...). J'ai glissé dans la chaussette de chacun des enfants une jolie brosse à dent, pensant lier l'utile à l'agréable.
Mon message que je pensais subliminal était en fait chaussé de gros sabots.
Shocking !!!
les enfants ont bien su me dire que non ! là ! j'étais hors jeu !!!
Et aujourd'hui, j'en ris encore !!!
Sur ce souvenir souriant, je vous souhaite à tous de très jolies fêtes, seuls ou accompagnés.
Que ce jour soit un moment privilégié où chacun saura se faire plaisir et faire plaisir.
Une jolie boule composée et offerte par BEBEMARIPOSA. Merci Mam'zelle, tu es trop mignonne, je mets ton cadeau à l'honneur.
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Si je vous montre ce chat...
ça vous dit quelque chose ???
Et celui-là...
Jusqu'à présent, ces délicieux matous n'évoquaient pour moi que des cartes postales anciennes, reproduites sur une série de romans policiers vendus en poche et je les aimais bien tout simplement.
Et c'est avec plaisir que j'ai découvert il y a peu de temps leur auteur à la vie assez atypique... Je parle de Louis WAIN.
Cet illustrateur anglais est né en 1860 à Londres et a eu une vie familiale et sentimentale chaotique. Il s'est retrouvé chargé de famille à la mort de son père, il avait 20 ans, et aura aidé sa mère et ses nombreuses soeurs sa vie durant dont une souffrant de troubles mentaux graves. Il se marie et perd rapidement son épouse d'un cancer. C'est à ce moment là qu'il commence à animer son chat Peter pour la distraire et qu'il crée de plus en plus d'illustration humano-félines ou félino-humaines. Que sais-je ?
Il multiplie ses engagements auprès des associations les plus importantes s'occupant des animaux et en premier lieu des chats. La mode évolue, Louis WAIN n'étant pas très doué en affaires (il vendait le plus souvent son travail au forfait, abandonnant ainsi ses droits d'auteur), son aisance financière péréclite et il finit souvent par dessiner pour payer son billet de retour, lorsque ses travaux ne sont pas acceptés.
Sa santé s'affaiblit, il commence à présenter des troubles mentaux et, en 1924 il est hospitalisé comme aliéné mental dans un hôpital psychiatrique pour indigents.
Mais c'est là que l'histoire devient extraordinaire. La presse le découvre dans son mouroir et un grand appel est lancé vers le public. H.G. Wells lui-même lance un message. Le premier Ministre intervient en personne et Louis WAIN est transféré dans un des meilleurs hôpitaux du pays... qui à son tour ferme un an plus tard
Mais Louis WAIN n'a pas été abandonné et a vécu dans un autre hôpital (Napsbury Hospital dans le Herfordshire au nord de Londres) jusqu'à la fin de ses jours, en 1939... entouré de chats.
C'est une happy end digne d'un conte de fée et quel patrimoine il laisse derrière lui !... CLICK pour voir l'album
Et voici pour la régalade, quelques images photographiées dans le joli livre de Patricia ALLDERIDGE "The cats of Louis Wain" :
La chorale des chatons qui entonne "Mice Mice beautiful Mice" dans la salle décorée de posters de rats et de cafards...
Petit moment de vie en famille
Les minettes se font belles
Des scènes de vie qui me font ronronner de plaisir...
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Il me semble que j'ai beaucoup de chances ces temps-ci...Lors d'une bourse aux livres organisée à l'hôpital, j'ai trouvé une petite pépite... sur le système de santé:
Luc PERINO est un médecin généraliste et tropicaliste qui présente le système médical français avec lucidité et énormément d'humour. Il parle des bienfaits mais aussi des dérives de ce système qui prend tous les jours du plomb dans l'aile.
Il n'hésite pas à dénoncer les aberrations auxquelles lui médecin et nous patients sommes confrontés, mais avec des mots très poétiques et une telle érudition que de réelles "vacheries" sont dénoncées... mais avec un papier cadeau. Il décortique les excès du système sanitaire, mais aussi les angoisses des patients, les abus, les effets de mode et j'en passe...
Ses "humeurs" sont déclinées en une centaine de chapitres documentés mais distrayants et souvent très drôles. Des confidences tout-à-fait constructives qui donnent un panorama très intéressant de la médecine d'aujourd'hui.
Alors bien sûr, je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager l'un de ces chapitres. Pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre ? simplement parce qu'il a fait ressurgir des souvenirs d'enfance bien enfouis au fond de ma mémoire... et qu'il m'a fait sourire.
AMPOULES BUVABLES*
Dans une société judéo-chrétienne où la souffrance, la rédemption, la culpabilité et le péché servent de catalyseurs et d'objectifs, il est indispensable que la mousse au chocolat soit mauvaise pour la santé. Ce principe a son palindrome : ce qui est bon pour la santé se doit d'être écoeurant. Des générations d'enfants l'ont compris, la force réelle de l'huile de foie de morue résidait autant dans son goût abominable que dans sa richesse en vitamine D.
De telles évidences n'ont pas échappé aux premiers fournisseurs de fortifiants labellisés qui se sont appliqués à y conserver la pestilence, en maintenant obstinément une forme liquide dont le but était bien de répondre l'horrible goût sur toute la surface de nos papilles gustatives et d'incruster le fumet nauséabond dans nos fosses nasales.
Rien ne pouvait atténuer la barbarie de cet instant de fortification, sauf peut-être les propriétés magiques de l'ampoule de verre contenant la dose de perlimpinpin. Effilée avec grâce à ses deux bouts, elle ne livrait sa liqueur qu'après d'habiles manoeuvres effectuées par une mère experte et résolue au bien de son enfant. ll fallait tout d'abord s'emparer de la petite scie, simple lamelle de métal, elle était coincée dans la fente spéciale d'un écrin en carton découpé et plié avec génie. Chaque ampoule de verre y occupait -et, paraît-il, y occupe toujours- une place dont elle ne pouvait sortir ni par renversement ni par secousse. Il fallait décoincer l'ampoule avec l'index appliqué sur une première pointe -l'enfant ignorait que les pointes de verre étaient émoussées-, cela donnait au geste maternel un héroïsme incitant déjà à la soumission. Extraire la deuxième pointe du cercle étroit de sa logette était plus facile. Puis venait l'épreuve du sciage avec ses nombreux risques d'échec. Inscrire deux traits de scie aux deux jonctions de l'ampoule et de ses pointes, à l'endroit précis où le diamètre est convenable, en forçant juste assez pour rayer le verre sans le briser, un trait sans bavure afin d'éviter que de petits éclats de verre ne transforment en drame cette banalité sanitaire. Après cette prouesse, il restait à vivre l'essentiel de la magie. La première pointe tenue fermement entre le pouce et l'index était cassée d'un coup sec en émettant un "poc" à nul autre pareil. Et, miracle, cet orifice pourtant ouvert au-dessus du gobelet ne laissait échapper aucune goutte de la précieuse boisson. Véritable défi à la pesanteur. Il fallait attendre le deuxième "poc" encore plus précis -la manoeuvre exigeait l'immobilité au-dessus du récipient- pour voir enfin s'écouler, ininterrompu, le filet de placébo qu'il faudrait se forcer à boire.
Prix à payer pour la magie.
Plus tard sont arrivées les scies avec petit manche en plastique, l'objet devenait intéressant à collectionner, premiers outils de maquettiste. Avec le temps, j'obtins même le droit de garder les ampoules vides, pourtant coupantes, je les rangeais dans leur logement initial pour restituer presque à l'identique la petite pharmacie de verre. Lorsque sont arrivées les premières ampoules autocassables, j'avais un peu grandi et je commençais déjà à suspecter l'inutilité de tous ces adjuvants à ma saine nourriture. Le spectacle avait perdu la moitié de son attrait, seul un accident comme un doigt venant s'écraser en saignant sur un trait de coupe préfabriqué et défecteux pouvait éventuellement stimuler, faute de fortifier.
Aujourd'hui, toutes les ampoules sont autocassables et les galénistes ont inventé des fortifiants en sirops aromatisés au goût des chérubins, ou pire, en gélules sans étape gustative.
Mais à quoi donc peuvent-ils bien servir ?.
"Humeurs médicales" - chroniques - page 75 - Editions France Loisirs - Editions du Félin, 2006 - ISBN : 2-7441-9665-7
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