• J'attendais mon bus hier soir, lorsque j'ai entendu non loin de là des rires en cascade. Une jeune mère et sa petite fille venaient de sortir d'une activité, danse peut-être, et s'approchaient en sautillant.

    La maman dit :
    "Alors c'est moi qui fait la fille !
    Bon qu'est-ce qu'on mange ce soir ?"

    et la petite qui allait répondre se fait couper la parole par la maman qui continue, sur le même ton vif et enjoué l

    "Et puis j'ai envie de faire pipi !..."

    Grand éclat de rire !!! et la maman qui souffle à sa fille... "tu vois comment ça fait ? !!!"

    Autant vous dire que j'étais hilare...

     

    Moment souriant


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  • Quelle n'a pas été ma surprise en feuilletant un ancien numéro de "Art Magazine" de voir un article sur Marie Laurencin !...

    J'avoue mes lacunes en histoire de l'art. Pour moi, Marie Laurencin c'était seulement  un nom évoqué dans "l'été indien" de Jo Dassin et je n'avais jamais eu l'occasion ni la curiosité d'aller voir les aquarelles évoquées en boucle dans cette chanson, depuis 1975 (déjà !!!)

    Une belle découverte !

     

    Douceur d'aquarelle

     

    Un festival de couleurs chaleureuses, de tendres glacis.

    Douceur d'aquarelle

     

    Douceur d'aquarelle

     

    Douceur d'aquarelle

     

    Des couleurs qui font du bien par ce temps gris. De vraies friandises artistiques.

     

    De plus, cette femme a mené une vie dense et digne d'un roman. Je ne vais pas paraphraser ce qui est bien écrit sur le net mais vous facilite la tâche grâce à un simple  CLICK.

      

    A défaut de n'avoir pu visiter l'exposition organisée cette année, régalons nous en cette journée pluvieuse, du catalogue images de Google... en attendant de faire un petit tour à la médiathèque trouver un beau livre sur cette étonnante artiste.

    CLICK

     


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  • Parmi mes blogs préférés, je compte celui de KERFON LE CELTE, le facétieux troubadour qui n'a pas la langue dans sa poche, qui manie la rime avec dextérité et pour qui l'art de la fable n'a plus de secret.

     

    En remuant mes papiers,j'ai retrouvé une fabulette que j'avais écrite un jour en voyant une photo de KATARA (Cathie Néri d'Instants Fugitifs) . Une belle coccinelle m'avait inspirée. Pas habituée à la rime, je m'étais chantonné la musique de la cigale et la fourmi. Voici ce que cela donnait :

    La coccinelle

    La froidure ayant cédé,
    Par le soleil estropiée,
    Madame la coccinelle,
    Voulant dégourdir ses ailes,
    Décida pour commencer
    de se remettre à voler.

    Serait-ce là le printemps ?
    Se dit-elle en s'excitant
    "Eh bien oui", lui dit la voix
    De la brise passant par là.

    Frétillant d'arbres en tiges
    Notre bolide rouge et noir
    Trouva bientôt le vestige
    D'un nid'guêpe couleur ivoire.

    Les ailes telles des hélices
    Elle découvrit, que c'est drôle,
    Toutes sortes d'alvéoles.
    "Je m'amuse ! Quel délice..."
    Dit la belle en se penchant
    Vers un trou vraiment tentant.

    "Echo !" fit-elle en riant
    "Echo - o !!" lui dit le néant

    Amusée, de s'enhardir
    Elle cria sans réfléchir
    D'une voix grave et austère
    "Oui c'est moi,je suis ton père"

    Soudain des tréfonds du nid
    Gronda un drôle de bruit.
    Toutes les guêpes éveillées
    Allaient bientôt rappliquer.

    La coquine prit la fuite
    Affolée par la poursuite.

    La morale de cette histoire :
    Juste pour n'en pas avoir...
    "Laissez dormir les voisins
    Et c'est sûr tout ira bien".

    Une fabulette


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  •  Grâce à Ecureuil bleu, j'ai eu l'opportunité de participer aux matchs de la rentrée littéraire  organisés par PriceMinister et parmi la liste des nouveautés mon choix s'est porté sur :

     

     

    Tout d'abord le résumé de l'éditeur :

    Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n’est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pourvoyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse…
    Dans le gîte qu’elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l’artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n’a rien d’évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d’enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s’écoule, le froid s’installe, la neige arrive… Curtil sera-t-il là pour Noël ?
    Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d’absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d’hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d’atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.

       Arrivant au Val dans le même train que Carole, le lecteur voit se dessiner le décor, l'histoire, touche par touche, comme un tableau. La toile vierge se couvre de couleurs et de reliefs, les personnages sont là, vivants, uniques, indispensables. Acteur non négligeable, le temps qui s'égrène comme rythmé par un métronome, relayé par le tic tac d'une horloge, des silences, les grattements d'une fouine, le déroulement des jours l'hiver à la montagne. Atmosphère est bien le maître mot de cette histoire. Jour après jour, les personnages prennent corps et deviennent pour le lecteur de vieilles connaissances. La réalité du quotidien des habitants du Val, des retrouvailles de ces frère et soeurs, de l'attente du père, nous ramène à nos propres habitudes. "ça j'aurais pu le faire, j'aurais pu le dire". Comme dans "les déferlantes" où elle laissait le lecteur fouetté par le vent et les embruns, Claudie Gallay nous envoûte, nous mène nous emmêle dans un univers particulier, si clos et si vaste. Peu à peu les liens très serrés des secrets du passé se détendent, la parole se libère, les drames intimes se dévoilent aussi, ne laissant aucune place à l'impudeur ; simplement les choses qui doivent être dites le sont.

    Et quand Carole repart du Val, refermant cette parenthèse particulière, j'ai l'impression de l'accompagner, comme devenue soeur supplémentaire de la fratrie. 

    Un très beau moment que la lecture de ce livre où j'ai eu l'impression de vivre au vrai rythme de la saison cette part d' hiver régénérateur.

    Oliver de PriceMinister nous demande de donner une note pour le match : j'ai vraiment été enthousiasmée par ce roman à qui je donnerai la note de  17/20, le 18 et le 19 étant réservés à mes incontournables et le 20 au livre que je n'ai pas encore lu... :-)

    Merci à Claudie Gallay pour ce bel ouvrage.

     

     Allez... un petit extrait ?

    "J'ai fouiné dans les tiroirs, j'ai trouvé un crayon à paupières, un chapelet, une Vierge en plastique. Un View-Master, le modèle rouge. Le petit boitier ressemble à des jumelles, j'ai inséré l'une des fiches cartonnées, dix diapositives miniature, la mer de Glace. Une autre carte avec des paysages d'ici, cinq vues du Val-des-Seuls.

    J'ai trouvé un papillon de nuit crevé. Je l'ai rapporté sur la table. Il était sec. Est-ce qu'il existe des maladies spécifiques aux papillons ? Peuvent-ils souffrir de rhumes, de tachycardie ? Mourir d'une rupture d'anévrysme ? Ou alors est-ce que leur vie est tellement courte qu'aucune maladie, jamais, ne peut les atteindre ?

    Sans doute était-ce cela.

    Je me suis promis d'en parler à Sam."


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