• En plus de la plus grande fête religieuse de l'année, Pâques est aussi, pour les amateurs de chocolat, l'occasion de se régaler les yeux et le palais.

    Pour vous ce sera les yeux grâce aux quelques photos rapportées du festival du chocolat qui a eu lieu récemment au jardin botanique de Bordeaux. De bien jolies oeuvres...

     

    Joyeuses Pâques

    petit reflet de la vitrine mais il fallait vous montrer aussi ce petit coffret avec de vrais tiroirs... tout en chocolat !

     

    Joyeuses Pâques

    Aviation civile, aviation militaire... 

     

    Joyeuses Pâques

     

    encore une vitrine, mais j'aime trop les parachutes... 

     

    Joyeuses Pâques

     

    Celui-ci ressemble à un monument souvenir...

     

    Joyeuses Pâques

    L'évasion soignée dans le détail...

     

    Joyeuses Pâques 

    J'ai trouvé un petit côté St Ex à celui-ci

     

    Joyeuses Pâques 

    Celui-là a obtenu un premier prix

     

    Joyeuses Pâques

     

    Et là c'était juste pour la plaisir, une série de sucettes gourmandes à croquer sans complexe.

    Bon week-end pascal à tous !..

     

     

     


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  • Les voyages en train sont propices à la lecture et ma petite escapade dans ma famille m'a permis de me régaler d'un très beau livre d'Alice FERNEY : "Grâce et Dénuement"

    Qu'est-ce qui attire dans un livre ?
    Le titre ? celui-ci ne m'a pas particulièrement parlé.
    La photo de couverture ? pas vraiment ici
    L'éditeur ? j'avoue que j'ai lu de très belles choses dans cette collection... alors ma main s'est tendue vers la quatrième de couverture et j'ai découvert le résumé :

    Dans un décor de banlieue, une libraire est saisie d'un désir presque fou : celui d'initier à la lecture des enfants gitans privés de scolarité. Elle se heurte d'abord à la méfiance, à la raillerie et au mépris qu'inspirent les gadjé. Mais elle finit par amadouer les petits illettrés, en même temps qu'elle entrevoit le destin d'une famille sur laquelle règne une veuve mère de cinq fils. Dans ce troisième roman, récompensé par le prix \" Culture et bibliothèques pour tous \", Alice Ferney excelle à faire entendre les voix intérieures de ses personnages, leurs sentiments inavoués, leurs désirs brimés, leurs solitaires affrontements avec la fatalité.

    Le thème m'a séduite et j'ai emprunté l'ouvrage, pour découvrir à taton ce monde assez mal connu tellement il est hors du monde et de la société et surtout mal-aimé, prête je l'avoue à abandonner si l'auteur tombait dans le misérabilisme et la larme facile. Mais cette histoire de libraire faisant découvrir le monde merveilleux de la lecture m'attirait au plus haut point.

    Eh bien je n'ai pas été déçue et même absolument enchantée par l'humanité qui se dégage de ce livre. Le monde des gitans est décrit sans aucune concession. Alice Ferney que je lisais pour la première fois offre une histoire pleine de sensibilité et d'une grande richesse, ne cherchant pas à nier ou cacher les murailles culturelles et sociales qui séparent les gitans de la population des villes où ils s'installent. Elle décrit bien leur mode de vie et leur incapacité, malgré la pauvreté et les privation, à se projeter dans un quelconque désir de mieux être.

    "Les hommes étaient détruits, bien plus que les femmes (sans doute parce qu'elles portaient les enfants et qu'elles étaient occupées à les aimer, les nourrir, les laver et les battre, ce qui suffit à faire une vie). Ils étaient défaits parce qu'ils n'étaient obligés à rien. Ils n'étaient jamais tendus vers quelque chose, personne n'attendait rien d'eux. Ils traînaient, sauvegardant des apparences qui valaient autant pour eux que pour leur femme : la fierté".
    (page 65)

    Esther, la libraire arrive donc sur un terrain mouvant où elle est et restera la gadjé. Cependant il se tisse au fil des mois des liens qui, sans être de l'amitié, deviennent d'une grande force et tout cela grâce à la magie des livres et des histoires grâce auxquels un pont ténu s'est construit.

    "Il y avait un secret au coeur des mots. Il suffisait de lire pour entendre et voir, et l'on n'avait que du papier entre les mains. Il y avait dans les mots des images et des bruits, la place de nos peurs et de quoi nourrir nos coeurs."
    (page 165)

    Page après page Alice Ferney nous fait découvrir la vie d'une famille vivant avec ses propres codes, ses drames, ses déchirements. La curiosité des enfants intrigue les grands et un petit bouleversement s'opère dans la communauté ballottée par un quotidien difficile. Pourtant certains passages sont très souriants et en refermant le livre j'ai compris tout le sens du titre qu'elle a choisi et qui ne pourrait être autre... "Grâce et dénuement".

     

     


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