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Ce qui nous fait peur...
Au delà des phobies ordinaires et des peurs viscérales, nous connaissons les angoisses et les ombres qui planent sur nos têtes et celles des gens que l'on aime. Et parmi celles-ci le grand fléau de la maladie d'Alzheimer.
J'ai croisé ce livre et avoue avoir hésité à l'emprunter car plonger dans ce drame de la vie n'était peut-être pas l'entrée en matière idéale pour un début de congés...
Avec humanité et précision, un psychiatre et un gériatre abordent la manière de soigner et d'accompagner une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Comment annoncer la maladie ? Qu'implique-t-elle ? Comment un malade pense-t-il ? Comment communiquer avec lui ? Quels sont les principaux axes de traitement et de prise en charge ? Mais surtout, comment faciliter la vie des malades et de leurs proches ?Un livre qui apporte de vraies réponses.
J'ai abordé cet ouvrage du bout des yeux prête à le refermer s'il était trop ardu ou tout simplement révélait une réalité trop difficile à soutenir. J'ai comme chacun des souvenirs douloureux de cette maladie.
Mais je dois dire que la lecture de ce livre m'a enthousiasmée, parce que d'abord il est d'une humanité incroyable. Les auteurs parlent, expliquent, rassurent et surtout déculpabilisent. Ce n'aurait pu être qu'un essai technique et scientifique. Il est parole, partage et est illustré de nombreuses vignettes témoignant de petits morceaux de vie de personnes touchées par la maladie et qui illustrent des commentaires très enrichissants.
S'ensuivent des conseils pratiques, médicaux, juridiques, un éventail de possibilités pour améliorer la vie quotidienne des personnes malades, mais aussi celle de leur entourage qui est souvent dans une extrême souffrance. La bienveillance envers ces personnes désorientées et ces outils pour leur redonner de la vie et du bien être est présentée comme une clé d'une meilleure prise en charge et à la lumière de toutes ces observations, il semble à nouveau possible de faire face à ce grand problème qu'est la maladie d'Alzheimer, et en même temps, pour les personnes qui sont heureusement épargnées, aux écueils du grand âge.
J'ai ressenti ce livre comme une grande respiration et c'est pourquoi j'avais envie d'en parler ici.
Un extrait qui m'a touchée et qui donne un peu le ton de l'ouvrage...
"Le degré de civilisation d'une culture se mesure bien à l'attention et à l'amour qu'elle est capable de porter aux plus vulnérables de ses membres".
Ce ne sont pas de vains mots !...
"La vie Alzheimer" de Linda Benattar et Patrick Lemoine
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Commentaires
Je ne suis pas touchée directement mais indirectement par une amie. C'est terrible quand on pense à l'hérédité, c'est encore plus difficile pour les proches et les enfants. Mais il est important de s'informer car en détectant tôt les signes précurseurs, on peut se préparer...
Merci de nous présenter ce livre. Qui d'entre nous n'est pas ou n'a pas été concerné par cette terrible maladie ?
Bonjour,
C'est avec grand plaisir
Et avec toute mon amitié que je passe
Dans ton magnifique monde
Pour te souhaiter une agréable journée..., bonne semaine big bisesCruelle maladie, je suis partagée entre l'envie de lire cet ouvrage et l'envie de ne pas le faire.
Bise et bonne soirée Cathyce livre peut certainement être appliqué à d'autres maladies. Je pense aux maladies psychiques, à la maladie de Parkinson, aux cancers.
Merci de nous partager ta lecture.
Bises Cathy
Bonjour Cathy. Merci de nous parler de ce livre. Autour de moi des collègues ont de la famille touchée apr cette maladie. Je leur en parlerai. La citation est très juste. Bisous
Merci pour cet excellent article! Je retiens le titre de ce livre. Comme toi, j'ai une peur bleue de cette maladie, surtout depuis que j'ai vu le film "Still Alice" qui m'a bouleversée... C'est vraiment horrible de voir des proches se dégrader ainsi... Que D.ieu aide ceux qui en souffre, c'est une épreuve terrible! bravo aux auteurs de ce livre, ton article donne envie de le lire. Bisous.
papa a eu cette maladie- il est dcd en aout 2013-
c'est très dur de voir son père ne plus te reconnaitre ou tout mélanger- oublier qu'on lui a fêté son anniversaire la veille ! il prétend ne rien avoir eu - idem au jardin on lui avait saccagé alors qu'on avait arraché l'herbe-
il se mettait à boire de la suze , on lui a retiré les clés de la voiture- il jouait des 75€ de loto ? mais on pense qu'il perdait l'argent-
personne ne nous a expliqué vraiment- on le grondait pour la boisson et cie -
on se disputait- on n'aurait pas du ! si on nous avait conseillé ---
on voulait lui faire entendre raison mais il faut l'admettre c'est impossible - difficile pour maman seule avec lui- il devenait coléreux et se sauvait ! triste fin pour mon papa qui avait été si travailleur et bon père et mari-
bonne soirée-Il me paraît surtout intéressant de le lire quand on a quelqu'un de proche qui a cette maladie.
Je me souviens avoir lu un roman de Madeleine Chapsal qui s'était inspirée de cette maladie qu'avait sa maman.
Le titre : "une saison de feuilles".
Il m'avait beaucoup plu.
Très bon début de vacances, Cathy, loin du travail qui parfois pèse si lourdement dans notre vie.
Bisous bien amicaux.
Tu as très bien parlé de ce livre qui semble démystifier cette maladie si difficile à vivre, pour l'entourage bien évidemment, mais surtout pour la malade ...
Il faut parler de ce qui fait peur, merci pour ce livre dont je prends note bien évidemment.
Belle journée et gros bisous
Annick
je ne le lirais pas, car je vis cela depuis 12 ans mon mari a la maladie de Parkinson, en plus il commence a perdre l'esprit, je pense que ce pourrait etre moi, un jour qui ai l'alzheimer. mais le médecin me dit que c'est le stress.
bonne journéeCe livre doit être très bien fait puisqu'il t'a un peu rassurée. Il ne faut pas craindre les maladies, celle-ci pas plus qu'une autre. On y pense beaucoup du fait qu'elle est très médiatisée, comme d'autres par le passé.
J'aime bien ta conclusion et la phrase que tu cites. Elle ne fait que confirmer que les peuples premiers avaient
raison en tout et qu'ils étaient des sages. On ferait bien de les imiter, leur société est beaucoup plus humaniste que la notre, notamment en ce qui concerne leurs vieux (rien de péjoratif pour moi dans le mot "vieux")2mireille du sablonSamedi 18 Juillet 2015 à 07:06...c'est une maladie douloureuse pour le malade lui-même puisqu'il perd peu à peu ses repères, son autonomie...pour la famille, il faut pouvoir accepter de voir se "dégrader" la personne aimée mais heureusement, il existe des associations qui aident, accompagnent, écoutent......il ne faut surtout pas rester seul(e). Merci de nous avoir parler de ce livre!
Bises de Mireille du Sablon
Cette maladie fait trembler chacun de nous, mais si tu dis que c'est bien ,je vais me laisser tenter , après tout la peur n'évite pas le danger !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! merci de ton conseil, Qué calor je profite de la fraîcheur matinale bises bon weekend
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Je suis d'autant plus touchée par ton article que ma grand mère a eu cette maladie et que je me suis occupée d'elle jusqu'à la fin. C'était il y a plusieurs années, et pourtant la douleur est toujours aussi vive dans mon coeur. C'est elle qui m'a pratiquement élevée et ce fut très dur de la voir diminuer comme cela... A la fin des années 90, il n'y avait aucun accompagnement et la recherche ne s'y était pas encore bien intéressé...
C'est une belle idée de parler de cet ouvrage. Je te souhaite une douce soirée, gros bisous