La télé... temple du meilleur et du pire et bien souvent du grand n'importe quoi...

Il n'empêche que, ce soir aux informations était présentée une sympathique coutume américaine (qui serait née paraît-il en Amérique du sud)

Le good riddance day (littéralement le jour du grand débarras) permet à chacun de jeter un mauvais souvenir de l'année, un gros embarras, un incident, le truc véniel ou grave qui a empoisonné notre vie.

Aujourd'hui donc les new-yorkais ont pu jeter dans des poubelles géantes sur Times Square leurs plaintes et doléances, regrets en tout genre...

 

et ces monceaux de message finissent à la broyeuse, sponsorisée par une grande entreprise qui se fait du même coup un énorme coup du pub, mais nous sommes au royaume du capitalisme quand même...

Cet usage est amusant, une version moderne des rites purificateurs, l'occasion de piétiner l'ennemi et retrouver une sorte de virginité pour aborder la nouvelle année.

Alors pourquoi pas ? jeter traumatismes ou contrariétés pour laisser la place à l'espoir et les projets. Hum oui, j'aime bien l'idée...

Les après-midi brûlantes appellent au farniente et à la lecture. C'est ainsi que j'ai découvert hier dans SUD-OUEST un article très intéressant sur un précurseur des restaus du coeur... Daniel Iffla OSIRIS.

 

 

 

Né le 27 juillet 1825, cet homme, dont je n'avais jamais entendu parler, était un des plus grands financiers de France du XIXème siècle. Juif bordelais, il est "monté" à Paris où il fait fortune. Il aurait pu jouir égoïstement de ses richesses mais comme vous pourrez le lire dans les liens que je vous mettrai plus bas, grand philantrope de son état il a préféré devenir mécène de son vivant puis après sa mort en 1907 puisqu'il a légué toute sa fortune pour le bien de l'humanité, l'Institut Pasteur étant son légataire universel.

 

Ses différentes donations faisaient l'objet d'un cahier des charges très précis et il n'était pas question de faire quoi que ce soit d'autre que ce qu'il avait strictement envisagé. Aussi, entre autres projets prestigieux, légua-t-il 2 millions à la ville de Bordeaux "au bénéfice des ouvriers âgés et des indigents des deux sexes sans distinction de religion". Ce magnifique projet devait prendre la forme d'un bateau construit selon des critères très précis et étonnamment moderne pour l'époque. Tout était prévu pour recevoir les nécessiteux : réfectoire, cuisine, laverie, magasin de vivres mais aussi, salles d'attente, services médicaux.. Un soin particulier était apporté à l'accueil des femmes enceintes. Il était équipé de chauffage, d'un éclairage électrique et d'eau potable.

 

 

 

Le "bateau soupe", comme il fut nommé, était accosté Quai Ste Croix et fut inauguré le 30 décembre 1912 et emplit son office jusqu'à la deuxième guere mondiale. Il fut en effet réquisitionné par l'armée allemande, et transformé en poste de DCA, coulé en 1944. Triste fin...

 

Si vous voulez en savoir plus :   CLICK   et   RECLICK

 

Cette initiative n'était pas une entreprise isolée. Cet  homme a passé sa vie à gagner de l'argent et à l'investir pour la cause humanitaire. Vous aurez pu lire dans les articles ci-dessus tous les projets qu'il a mis en oeuvre pour le mieux être de la population. Financer des fontaines d'eau potable à travers la ville, travailler au mieux être des pauvres gens, oeuvrer pour l'accession de l'hygiène pour tous, ériger des lieux de culte et des écoles, cette homme était un utopiste, mais qui se donnait les moyens d'accéder à ses rêves.

 

J'ai pensé ,en lisant cet article, à la  Cité Radieuse, qui était un autre type de projet ambitieux visant à rendre la vie plus belle, plus douce pour accéder, peut-être,  à un modèle de société idéale.

 

 

 

 

 

 

 

Le kitsch est connu de tous et le contraire de tout ce qui est beau et politiquement correct.

 

On le définit comme un style de mauvais goût, issu de productions en grandes masses, démodé, ordinaire dans le sens le plus péjoratif du terme...

 

 

 

OUI MAIS...

 

Il faut savoir revendiquer ses plaisirs même s'ils sont laids et refuser la condescendance latente lorsque l'on parle des objets dits kitschs.

 

Certes ce sont des objets démodés, à la décoration très chargée, mélangeant les styles et les matières, généralement tout le contraire du bon goût et de la mesure, mais relevés d'une pointe d'humour qui ne manque pas de nous faire sourire.

 

On peut en faire une liste longue longue... : porte clés, papier peint (vous vous rappelez ces grosses fleurs oranges sur fond marron ?...), tee shirt ou autres vêtements, animaux en verre filé, boule de neiges, portes clés, les fameux nains de jardin, fleurs artificielles, pin's... tant d'objets qu'à un moment donné nous avons forcément adoré, collectionné et que peut-être nous aimons encore.

 

Ils sont fabriqués industriellement et n'ont même pas l'excuse d'être créés par de grands Maîtres sophistiqués. Ils n'ont pas l'authenticité des oeuvres d'art. Mais si vous regardez bien, c'est du (très) mauvais goût au deuxième degré, qui ne se prend pas au sérieux et je défie quiconque de me dire qu'il n'a pas un ou plusieurs de ces objets hétéroclites à la maison ou qu'il ne s'est pas arrêté un peu plus longuement sur certains d'entre eux, sur une brocante ou devant un magasin de souvenirs (deux temples reconnus du kitschissime !...)

 

Et comme je ne fais pas exception à la règle, je vous offre quelques images de mes propres objets kitschs, complètement assumés...

 

 

 

même la neige est bleue !...

 

 

 

kitch mais ultra romantique non ?

 

 

 

acheté avec mes petits sous à Carnaby Street... il y plus de 40 ans !!!

 

 

 

Pas tout jeunes non plus... et dans les jumelles on peut voir des images...

 

 

 

Et vous ? avez-vous des objets collector que vous aimez particulièrement ???

 

 

 

 

 

 

 

Ma maman m'a envoyé l'inusable Almanach Vermot.

 

Je me disais que je l'avais toujours connu... Effectivement, il s'agit de la 126ème Edition.  C'est l'ouvrage populaire par excellence : des blagounettes, des citations, proverbes, dictons, petits potins, rappels historiques, jeux, horoscopes... C'est frais et sans prétention.

 

Et ce matin, j'ai appris que :

 

"L'action de serrer se nomme le serrement. Un serrement d'ivrogne ne permet pas de retirer l'alcool qu'il contient"

 

Et dire que j'ai toujours parlé de "serment d'ivrogne", qui, croyais-je, est prêt à tout promettre et même à mentir pour obtenir l'alcool qui lui est nécessaire.

 

Comme on dit chez moi... "je me coucherais moins bête ce soir !!!". Hips !

 

 

 

Ce matin le nature a fait un beau cadeau aux bordelais... découvrez plutôt cette vision insolite...

 

 

 

 

Notre Garonne avait ses vapeurs...

 

Travaillant au onzième étage, vite vite j'ai sorti l'appareil pour j'ai pu saisir ce phénomène faisant hésiter entre naturel et surnaturel.

 

 

 

 

Bon... et si les petits hommes verts ou les termites géantes veulent débarquer... le stade Chaban Delmas est prêt pour l'atterrissage...