Aujourd'hui, c'est la fête des mères... et mes deux dernières lectures ont tourné autour des enfants... la boucle se boucle...

 

J'ai donc pris un immense plaisir à découvrir ces deux ouvrages :

 

Edition Julliard, Paris, 2010

 

 

Edition Stock, 2006

 

 

Petite plongée dans un monde unique, celui de l'enfance, sans nostalgie, mais avec de grands sourires car je suis tombée sur deux véritables petites perles ...

 

 

 

Mehdi est un petit marocain qui a obtenu une bourse pour intégrer le prestigieux lycée Lyautey de Casablanca. Nous le suivons durant sa première année. Ce petit bonhomme quitte sa famille, se trouve transplanté dans un nouveau monde culturel avec des personnages très déroutants le directeur, les profs, les pions, le concierge, une famille de français. Mehdi est une tête pensante, il se questionne sur tout, met son intelligence au service de la logique mais que les français sont compliqués !... Une histoire attendrissante et cocasse.. une écriture poétique et fraîche, l'humour est omniprésent et les références nous replongent dans notre propre enfance, car l'action, j'avais oublié de vous le dire, se passe en 1969. Le garçonnet est ballotté d'expérience en expérience et je suis à chaque fois restée admirative devant tant de naïveté et de bon sens.

Je n'avais jamais rien lu de Fouad LAROUI, mais c'est sûr, je vais récidiver.

 

 

 

Philippe CLAUDEL nous livre ici des histoires qui ressemblent aux contes de notre enfance, mais qui sont en fait des petites pépites offertes aux adultes qui se rappellent avoir été des enfants. Un grand moment de plaisir... cet auteur a une plume légère et ses histoires sont tout-à-fait charmantes.

 

La mise en bouche... la quatrième de couverture...

 

Vingt histoires à dévorer, à murmurer, à partager

Vingt manières de rire et de s'émouvoir

Vingt prétextes pour penser à ce que l'on oublie

et pour voir ce que l'on cache

Vingt chemins pour aller du plus léger au plus sérieux,

du plus grave au plus doux

Vingt façons de se souvenir de ce qu'on a été

et de rêver à ce que l'on sera

Vingt regards pour saisir le monde, dans sa lumière

et dans ses ombres

Vingt raisons de rester des enfants ou de le redevenir

Vingt sourires

Vingt bonheurs

Vingt battements de coeur

 

 

Et Cerise sur le gâteau, le livre est illustré par le peintre Pierre KOPPE. J'avoue que je ne le connaissais pas, mais je crois que Chib en particulier va apprécier...

 

 

 

 

et petit extrait de mon histoire préférée...

 

 

Que du bonheur !!!...

 

J'avais déjà lu de Philippe CLAUDEL "La petite fille de Monsieur Linh" véritable concentré de tendresse. Je vais poursuivre avec cet auteur car il m'enchante littéralement.

Voici donc plus en détail les beautés créées par Madame GRES tout au long de sa carrière de "sculpteuse de robes" comme elle s'intitulait elle-même.

 

 

Il faudra être indulgent sur la qualité des photos car les vitrines ne sont pas faciles à photographier. De plus, ici la salle des plâtres est très claire mais dans les pièces plus sombres le flash n'est pas autorisé, et je me suis un tout petit peu trompée de réglage . Voilà... c'est dit !... j'arrête mon autoflagellation !...

 

Voici quelques détails :

 

 

 

 

Vous avez vu la finesse de la taille et le charme des mannequins articulés !...

 

Et maintenant des belles robes de soirée :

 

 

 

Les années passent, le style évolue, la grâce demeure...

 

 

 

 

Et ceci n'est qu'un micro-échantillon de son savoir faire...

 

Cette exposition "La Couture à l'Oeuvre" réunit quatre-vingt pièces provenant du musée Galiéra et de collections privées, une cinquantaine de photographies originales, une centaine de croquis... de quoi écarquiller les yeux.

 

 

 

 

 

Alors si vous passez par Paris avant le 24 juillet, faites un petit détour par le musée Bourdelle, la visite en vaut vraiment la peine !...

L'idée de cette journée ensoleillée était de découvrir un musée ET une exposition, qui avaient attiré notre attention.

 

Après un déjeuner dans une charmante crêperie, direction... Le Musée Bourdelle dans le 15ème. En fait à deux pas de mon charmant passage du Montparnasse.

 

 

Je n'avais jamais mis les pieds dans cet endroit et j'ai découvert avec bonheur ces statues gigantesques disposées dans l'ancienne maison d'Antoine Bourdelle (1861-1929) qui a été léguée à la Ville de Paris. Ce sculpteur n'a connu la gloire qu'à la fin de sa vie mais sa femme Cléopâtre et sa fille Rhodia ont consacré leur vie à valoriser et faire reconnaître son oeuvre qui est de renommée internationale. Cette histoire est intéressante mais je vous laisse le soin de la découvrir sur le net, si le coeur vous en dit. Là je suis en mode balade et je ne veux pas trop paraphraser les documentations que j'ai récupérées.

 

Néanmoins j'ai été estomaquée par la taille des statues de la salle des plâtres. La visite se poursuit par l'atelier, le jardin, les appartements... et les oeuvres sont de taille... plutôt conséquente !!! Voyez plutôt...

 

 

 

Le jardin intérieur est encore une petite merveille d'où on n'entend plus les bruits de la rue...

 

 

 

 

Bref un site assez dépaysant et où rôde encore l'esprit du sculpteur que l'on imagine aisément travailler la matière et créer ses oeuvres étonnantes.

 

Et, idée ô combien géniale, ce site sert actuellement de lieu d'exposition des robes de Madame GRÈS (1903-1993). Je n'avais pour ma part jamais entendu parler de cette sculpteuse de robes, de ce génie du plissé, de la reine du drapé.

 

 

"Oh Oh !..." se dit-elle "comment vais-je rentrer là dedans !!!"

 

J'ai pris des tonnes de photos... ratées ! (bouhouhouh... ) mais j'en ai quand même quelques unes pour vous donner envie d'y faire un tour...

 

(à suivre)

Petite visite à Maman pour quelques jours... une coupure bien agréable et le plaisir de se retrouver...

 

Et nous avons mis à profit ce court séjour pour faire une petite virée parisienne, étant l'une comme l'autre amoureuses de la capitale. Pas de lèche-vitrine... mais flânerie et musées...

 

Petit pélerinage non loin de mon ancien quartier et nous n'avons pas résisté à cette petite incursion dans ce joli passage avenue du Maine, à deux pas de la tour Montparnasse, fief d'artistes et galeristes...

 

 

C'est un lieu vraiment délicieux...

 

 

Petit écrin de verdure dont Paris a le secret...

 

 

Hâvre de paix au coeur de la ville si bruyante,

 

 

et des fleurs et de la verdure à foison...

 

 

 

Ne manquent que des personnes avec qui bavarder ou échanger et un ou deux chats dormant dans un coin. Mais je ne suis jamais passée au bon moment, ou bien ce lieu garde-t-il ses secrets bien enfouis...

 

En tout cas mon émerveillement reste intact.

 

A suivre...

 

Ouf le week-end ! La semaine a été assez dense et s'est terminée par une première séance chez le kiné. Pas de traumatisme... juste la cinquantaine qui se manifeste.

 

Je plaisante beaucoup avec mes collègues en leur disant de prendre leur temps pour vieillir, car dans quelques années pour certaines... WELCOME  C HEZ LES  QUINQUAS !... ce qui veut dire petites douleurs qui, si elles restent supportables, n'en deviennent pas moins... chroniques !!!

 

Première séance donc qui a consisté pour commencer en un massage... mécanique avant la kiné humaine proprement dite. Tout le monde a entendu parler de la machine à traverser le temps... Eh bien j'ai fait connaissance avec la machine à  voyager sans bouger...

 

Les électrodes posées, Gentil Kiné m'a laissée dans la pénombre pour laisser la machine dénouer quelques noeuds musculaire. Et là ! Surprise !!! j'ai senti sur mon dos une nuée de papillons venir donner des petits coups de pattes très rapides, très cadencés, très discrets  mais déterminés... Je me suis sentie transportée dans un voyage de Katara, téléportée en pleine nature, vrai de vrai, je sentais leurs ailes. Puis de petites limaces et quelques escargots sont venus prendre le relais de ces petits papillons, s'appliquant  en douceur à traverser et contourner les petites tensions, sans déranger. Et tout à coup, une nichée de jeune lapereaux a pris la suite. Ils devaient être tout jeunes car très légers et vraiment turbulents... et plus rien. Enfin presque parce que discrètement une patte de velours  puis une autre, se sont mises à faire de petites pressions, une - deux, une - deux,  doucement... J'ai pensé immédiatement  à Pépita de Mamychachat et ces jolies patounes manucurées. Et quand tout a été fini... Eh bien ça a recommencé !

 

J'ai trouvé que, ma foi, la kiné ce n'est pas désagréable du tout même je subodore que la suite ne sera peut-être pas toujours aussi confortable !... et j'ai une grande soeur qui ne me contredira certainement pas !...

 

Toujours est-il que ce petit moment m'a fait voyager dans la nature et dans vos blogs... Alors j'ai eu envie de vous le raconter.

 

Bon week-end tout le monde !!!